Supporting those who fight for change
Supporting those who fight for change
69% des Béninoises sont analphabètes, 74% des Boliviennes vivent une relation de couple violente, 67% des Africaines n’ont pas accès à un compte en banque… Le chemin vers une équité entre les hommes et les femmes est encore long. Il l’est particulièrement dans les pays du Sud, où la pauvreté, la faim, les conflits et, plus récemment, la pandémie, freinent l’autonomisation des femmes. Louvain Coopération, l’ONG de l’UCLouvain, travaille à leurs côtés pour enrailler le cycle infernal de ces inégalités.
« Je voudrais dire aux autres femmes qu'elles ne devraient pas trop compter sur l'argent de leur mari. En tant que femmes, nous ne sommes pas très indépendantes, mais nous pouvons compter sur nous-mêmes. Si nous nous engageons, nous pouvons obtenir un revenu propre ! » Seth Lem vit dans un village reculé du Cambodge. Elle fait partie de celles qui sont parvenues à une autonomie financière.
Des formations techniques en agriculture et en élevage, l’accès à du matériel de base et un groupe d’épargne solidaire auquel elle a pu emprunter un peu d’argent ont été les clés de son succès. Pour elle, ce revenu qui lui est propre change tout : elle a désormais son mot à dire dans sa famille et dans sa communauté.
Les obstacles pour obtenir ce bout d’indépendance sont nombreux et, bien souvent insurmontables. Il y a d’abord l’analphabétisme des femmes, toujours omniprésent en Afrique. Dans les familles qui ont peu de moyens, les garçons restent favorisés pour l’accès à l’éducation. Cela crée des générations de femmes analphabètes qui trouvent très difficilement un emploi et dont l’avis n’est pas pris en compte, tant dans les décisions familiales, que communautaires. Les femmes ont également très peu d’accès au système bancaire et donc aux crédits qui leur permettraient l’achat d’un logement, de terres ou l’investissement dans une petite entreprise rentable. Par ailleurs, dans certaines régions du monde, les violences subies par les femmes annihilent toute possibilité d’émancipation. On peut citer le Sud-Kivu où les viols sont monnaie courante, ou encore la Bolivie qui enregistre un taux record en termes de violences conjugales.
Des voix s’élèvent
Le tableau semble très noir pourtant, un peu partout, des voix s’élèvent, des initiatives naissent et des changements s’opèrent. Louvain Coopération accompagne les femmes qui se battent pour ces changements. Grâce à des cours d’alphabétisation, des formations en entrepreneuriat ou en agriculture, des groupes d’épargne et de crédits, un accompagnement psychologique pour les victimes de violences… Des centaines de femmes parviennent à améliorer leur vie et leur statut chaque année. Nombreuses sont celles qui font profiter de ces changements leur famille, leur communauté et d’autres femmes qui se sous-estiment. Créant autour d’elle un cercle vertueux et l’espoir d’une meilleure équité entre les sexes.
Vous aussi, soutenez ces femmes qui se tiennent debout !
De tout coeur, Merci!