KINSHASA: Children are increasingly vulnerable to the pandemic
KINSHASA: Children are increasingly vulnerable to the pandemic
Dans les rues de Kinshasa, ils sont plus de 25 000 enfants à être livrés à eux-mêmes dans des conditions des plus difficiles. Une précarité qui s’est par ailleurs accentuée avec la crise sanitaire, mais face à laquelle nos partenaires ont continué de travailler sans relâche.
Début 2021, la RDC faisait face à la deuxième vague. Une situation qui non seulement a paralysé les activités de terrain telles que les enquêtes sociales, les médiations, les réunifications familiales, les suivis, etc., mais qui a plongé la population kinoise et les enfants des rues en particulier dans une précarité des plus extrêmes. Déjà confrontés quotidiennement à la violence, les abus, les maladies ou encore la prostitution, ils sont devenus de plus en plus nombreux. D’ailleurs, la plupart des enfants rencontrés par nos équipes ces derniers mois ont déclaré avoir quitté leur famille pour fuir la faim ou rechercher des moyens pour aider leurs parents à subvenir aux besoins de la famille.
Autre conséquence désastreuse de cette pandémie, une augmentation des cas de maladies sexuellement transmissibles chez les enfants et les jeunes de la rue a été observée. Et ce, parce qu’il a fallu choisir entre manger ou se protéger. En effet, en raison de la fermeture des activités commerciales, les jeunes filles, pour survivre, se sont livrées aux premiers clients capables de leur donner de l’argent et ont dû accepter leurs conditions, à savoir : des rapports sexuels non protégés.
Des partenaires qui s’adaptent
Malgré cette situation catastrophique, les partenaires de notre ONG n’ont pas baissé les bras. Ces partenaires en question sont des structures socio-éducatives d’accueil ouvert ou d’hébergement. Depuis la réouverture des écoles en février, les activités ont repris. Ainsi, au premier semestre 2021, 661 enfants ont pu retourner à l’école ou bénéficier d’une formation professionnalisante. Au total, 75% des enfants scolarisés pris en charge par l’association ORPER ont réussi les examens du premier semestre.
Outre la scolarisation, les différentes structures proposent également un soutien psychosocial. Une écoute dont ont bénéficié 258 enfants dans les différents centres. Les séances s’organisent notamment sous forme d’ateliers de psychothérapie de groupe, d’entretiens pour des cas d’accusation de sorcellerie ou encore d’orientation scolaire et professionnelle.Les psychologues ont aussi organisé des entretiens thérapeutiques pour gagner la confiance des nouveaux arrivants ainsi que médiations familiales en vue d’une éventuelle réunification. D’ailleurs, 110 enfants ont ainsi pu réintégrer leur famille depuis le début de cette année.
Depuis 2016, Louvain Coopération œuvre pour sortir durablement les enfants de la rue. A Kinshasa, avec trois partenaires locaux (ORPER, Ndako Ya Biso et Don Bosco Maison Papy), notre ONG secourt, accueille, écoute, (re)scolarise et réunifie ces enfants et adolescents.
Vous souhaitez participer à leur offrir un avenir meilleur ?
- AVEC UN DON DE 40 € (soit 22 € après déduction fiscale), vous permettez de loger et de nourrir un enfant durant une année complète.
- AVEC UN DON DE 75 € (soit 41 € après déduction fiscale), vous permettez d’assurer les frais médicaux, le suivi psychologique et l’accès à la scolarité de deux enfants pendant un an.
- AVEC UN DON MENSUEL DE 15 € (soit 99 €/an après déduction fiscale), vous permettez de payer les frais de scolarité d’un enfant pendant un an.
FAIRE UN DON Plus d’informations sur notre campagne