Madagascar: an irrigation project put on hold
Madagascar: an irrigation project put on hold
Adrien Defer et Leila Mathot sont étudiants à l’UCLouvain et participent au cours IngénieuxSud. Ils travaillent sur un projet avec Aurélie Maillard et Richard Ekoué-Kouvah, également étudiants à l’UCLouvain. Leur projet consiste à réaliser une étude d’un système d’irrigation à mettre en place dans un centre en charge de la multiplication des semences d’arachides à Madagascar.
LC : Pouvez-vous m’expliquer votre projet ?
LM : Au départ, on pensait devoir implémenter un système d’irrigation pour un centre de multiplication des semences d’arachides à Madagascar. Après avoir discuté avec les Malgaches, on s’est rendu compte que le centre n’était pas encore construit. Finalement, on a plutôt travaillé sur la conception du centre et sur la recherche des éventuels points d’eau.
AD : Nous devions donc effectuer une étude d’un système d’irrigation pour un centre de multiplication de semences d’arachides ! C’est à dire prendre en compte tous les facteurs qui influencent les sources d’eau, l’extraction de l’eau et l’acheminement ainsi que l’irrigation elle-même. Tout en faisant un système fiable et durable sans être pour autant consommer énormément d’énergie.
LC : Pour quand est prévu votre départ ? Et quelle est la durée de votre voyage ?
AD : On devait partir en juillet mais ce n’était pas possible en raison de la situation sanitaire. Ensuite, on voulait partir en août-septembre mais ce n’est toujours pas possible. On avait vraiment envie de partir car on a travaillé toute l’année sur ce projet mais c’est impossible car les frontières sont fermées. On aimerait partir l’année prochaine mais on ne sait pas où chacun sera. C’est année était la bonne année pour partir. On espère vraiment que, si on ne part pas, le projet sera repris par un autre groupe l’année prochaine car il est loin d’être fini. On a fait l’étude mais il y a encore tout le centre à construire. On verra bien l’année prochaine !
LC : Quelles difficultés avez-vous rencontrées dans le cadre de ce projet ?
AD : On a rencontré des problèmes de communication avec les Malgaches. On avançait beaucoup de notre côté et eux du leur donc on ne parvenait pas à beaucoup communiquer ensemble et à avancer ensemble. On a réussi à contacter quelques responsables par mail. Au début de l’année, on s’est rendu compte qu’on travaillait sur un projet qu’on avait mal compris. Au début, on travaillait directement sur un système d’irrigation en pensant implémenter notre projet directement dans le centre. Et puis on s’est rendu compte en janvier que le centre n’était pas construit. Donc au lieu de travailler sur un système on devait travailler sur une étude. On a dû travailler de manière plus globale et pas juste sur un système d’irrigation.
LC : Qu’attendiez-vous de cette expérience ?
LM : Je ne sais pas vraiment ce que j’attendais, j’avais vraiment envie de tenter l’expérience et je savais que j’allais découvrir et apprendre plein de choses mais je ne savais pas quoi à l’avance. On a énormément appris pendant l’année et on se disait qu’on apprendrait davantage sur place que ce soit d’un point de vue culturel ou technique. On est un peu déçu de ne pas pouvoir partir mais on a déjà appris beaucoup pendant l’année.
AD : Personnellement, je souhaitais avoir une expérience concrète de terrain et faire quelque chose d’utile. Cela nous a permis de réaliser une étude concrète et d’apprendre à travailler en groupe sur un projet d’une année.
LC : Qu’avez-vous pensé du cours IngénieuxSud ?
LM : C’était un cours surprenant mais chouette ! Ce n’était pas un cours comme les autres mais plus une discussion avec les professeurs. On a beaucoup appris, un peu moins sur le plan technique mais on a pu rencontrer beaucoup d’intervenants.
AD : C’est vraiment un cours à part ! On a vraiment beaucoup appris sur les aspects sociaux, économiques, etc. Je recommande aux étudiants de choisir ce cours !