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Provinces de Makamba, Rutana, Karusi, Kirundo, Ngozi, Kayanza, Bubanza et Cibitoke

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La protection de l’environnement et de la biodiversité est… +
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21/05/2025
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Devlop'RA N° 1

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Synthèse de la mise en oeuvre du projet PROVAPA

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FAQ

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Le Burundi possède un héritage culturel vivant, profondément ancré dans ses traditions et son histoire. Les pratiques artistiques, la musique, l’artisanat et la diversité linguistique jouent un rôle central dans la transmission des savoirs et le renforcement des liens sociaux.

Une diversité linguistique au cœur de l’identité nationale

Le kirundi est la langue maternelle de la grande majorité de la population et constitue un vecteur essentiel de la culture burundaise. Le français et l’anglais, langues officielles, sont principalement utilisés dans l’administration, l’éducation et les relations internationales.

Un patrimoine musical et chorégraphique reconnu

La musique et la danse occupent une place importante dans la vie sociale et culturelle du pays. Parmi les expressions les plus emblématiques, la danse des tambourinaires du Burundi, inscrite au patrimoine immatériel de l’UNESCO, est une tradition qui allie percussion, chant et chorégraphie, souvent pratiquée lors de cérémonies et d’événements communautaires.

Un artisanat traditionnel ancré dans l’économie locale

L’artisanat burundais repose sur des savoir-faire transmis de génération en génération. Le travail du bois, la sculpture et la vannerie sont particulièrement développés et jouent un rôle à la fois culturel et économique, en assurant des revenus à de nombreuses familles. Ces productions, souvent inspirées de motifs traditionnels, sont destinées à un usage local mais aussi à l’exportation vers les marchés régionaux et internationaux.

L’entrepreneuriat joue un rôle croissant dans la diversification de l’économie, notamment parmi les jeunes et les femmes.

Secteurs porteurs pour les entrepreneurs :

  • Agro-transformation : Valorisation des produits agricoles locaux pour des marchés nationaux et régionaux.
  • Énergies renouvelables : Initiatives autour du solaire et des solutions énergétiques adaptées aux zones rurales.
  • Technologies et services numériques : Développement de solutions fintech et d’e-commerce malgré des infrastructures limitées.

Défis et perspectives :

  • Accès limité au financement : Les jeunes entrepreneurs rencontrent des difficultés pour obtenir des crédits.
  • Renforcement des compétences : Nécessité de formations adaptées pour accompagner la création d’entreprises.
  • Soutien institutionnel : Initiatives de microfinance et programmes de soutien en pleine expansion.

L’éducation au Burundi repose sur un système structuré en plusieurs cycles, avec des taux de scolarisation variables selon les niveaux d’enseignement et les régions. Le pays dispose d’un enseignement primaire généralisé.

Un accès généralisé à l’enseignement primaire

L’enseignement primaire concerne la majorité des enfants en âge scolaire, avec un taux de scolarisation proche de 95 %. Toutefois, la poursuite des études au-delà de ce cycle varie en fonction des ressources disponibles et des réalités locales.

Des dynamiques différenciées dans l’enseignement secondaire et supérieur

L’accès à l’enseignement secondaire et supérieur présente des écarts liés à plusieurs facteurs :

  • Répartition géographique des établissements : Les universités et centres de formation sont principalement situés dans les grandes villes, ce qui peut influencer l’orientation des parcours éducatifs.
  • Infrastructure et équipements : La disponibilité de matériel pédagogique et d’enseignants spécialisés varie selon les régions.

Les formations techniques et professionnelles en expansion

En complément de l’enseignement général, des initiatives de formation technique et professionnelle se développent pour répondre aux besoins du marché du travail. Ces formations sont particulièrement présentes dans les secteurs de l’agriculture, de l’artisanat et de l’entrepreneuriat, avec une volonté d’adapter les compétences aux opportunités économiques locales et régionales.

Avec environ 13 millions d’habitants (estimation 2024), le Burundi est l’un des pays les plus densément peuplés d’Afrique, avec une moyenne d’environ 450 habitants par km². Cette forte concentration de population influence directement l’accès aux terres agricoles et aux ressources naturelles, posant des défis en matière d’aménagement du territoire et de gestion durable des ressources.

La population burundaise est essentiellement rurale, avec près de 87 % des habitants vivant en milieu agricole. L’économie et l’organisation sociale du pays sont profondément ancrées dans les activités agricoles, qui assurent la subsistance de la majorité des ménages.

Le Burundi connaît également une croissance démographique soutenue, avec un taux de fécondité supérieur à cinq enfants par femme. Cette dynamique démographique entraîne une pression accrue sur les infrastructures, notamment en matière d’éducation, de santé et d’emploi.

L’espérance de vie au Burundi est estimée à environ 62 ans, mais elle varie en fonction de l’accès aux soins médicaux et aux infrastructures de base. L’amélioration des services de santé et des conditions de vie reste un enjeu central pour accompagner cette croissance démographique.

L’économie du Burundi repose principalement sur l’agriculture, qui emploie une grande partie de la population.

  • Agriculture (40 % du PIB, 80 % des emplois) : Principal moteur économique, avec des cultures vivrières et des productions destinées à l’exportation (café, thé).
  • Activités artisanales et transformation agroalimentaire : Importantes pour les marchés locaux et régionaux.
  • Commerce informel et services : Une part significative des échanges économiques repose sur des circuits informels.

Le Burundi dispose d’un capital naturel diversifié, qui joue un rôle clé dans l’économie nationale et les modes de vie des populations. Toutefois, la valorisation de ces ressources naturelles est marquée par des dynamiques contrastées entre exploitation traditionnelle et potentiel inexploité.

Une agriculture soutenue par des terres fertiles

Grâce à un sol volcanique riche et un climat propice, l’agriculture est un pilier essentiel de l’économie burundaise. Les terres agricoles permettent une production variée, notamment de café, de thé, de banane et de manioc. Toutefois, la pression démographique et l’érosion des sols posent des défis en termes de gestion durable des terres cultivables.

Un réseau hydrique structurant

Le lac Tanganyika, l’un des plus grands et des plus profonds au monde, constitue un réservoir de biodiversité et un pôle économique majeur pour la pêche et le transport. Par ailleurs, les nombreux cours d’eau du pays offrent un potentiel hydroélectrique important, qui pourrait favoriser l’accès à l’énergie renouvelable dans les années à venir.

Un sous-sol aux ressources minérales diversifiées

Le Burundi possède d’importants gisements de nickel, d’or et de terres rares, exploités principalement de manière artisanale. Bien que ces ressources suscitent un intérêt croissant, leur extraction reste peu encadrée, limitant leur contribution à l’économie nationale et soulevant des enjeux environnementaux et sociaux liés à leur exploitation.

Le Burundi met en place plusieurs stratégies visant à renforcer sa résilience économique et sociale, avec une attention particulière portée à l’amélioration des infrastructures, à la modernisation des secteurs productifs et à l’insertion socio-professionnelle des jeunes et des populations vulnérables.

Amélioration des infrastructures pour un développement inclusif

Le renforcement des infrastructures constitue un enjeu clé pour désenclaver les régions rurales, faciliter les échanges commerciaux et améliorer l’accès aux services essentiels. L’accent est mis sur l’extension du réseau routier, le développement de l’électrification, notamment par les énergies renouvelables, ainsi que sur l’accès à l’eau potable et aux infrastructures sanitaires, des éléments essentiels pour améliorer la qualité de vie des populations.

Modernisation de l’agriculture et diversification économique

L’agriculture, qui représente une part importante du PIB et de l’emploi, est au cœur des efforts de transformation économique. La modernisation des techniques agricoles et la promotion de pratiques agroécologiques durables visent à renforcer la sécurité alimentaire et la productivité tout en préservant les ressources naturelles.

Parallèlement, la diversification économique passe par le soutien aux petites entreprises, notamment dans l’artisanat, le commerce et les services.

Insertion socio-professionnelle et renforcement des compétences

L’éducation et la formation jouent un rôle clé dans l’insertion socio-professionnelle. Des initiatives sont mises en place pour développer des formations techniques et professionnelles adaptées aux besoins des secteurs en croissance, notamment l’agriculture durable, les énergies renouvelables et l’entrepreneuriat local. L’amélioration de l’accès à l’éducation, en particulier dans les zones rurales, reste un axe prioritaire pour favoriser l’employabilité et la mobilité sociale.

Protection sociale et renforcement de la cohésion sociale

Le développement ne peut être durable sans une protection sociale efficace permettant de réduire les vulnérabilités économiques.

Des initiatives visent à améliorer l’accès aux soins, à renforcer la sécurité alimentaire et à soutenir les populations les plus exposées aux aléas climatiques et économiques. La mise en place de programmes de microfinance et d’entrepreneuriat social constitue également un levier pour renforcer l’autonomie économique des ménages et favoriser un développement plus inclusif.

Valorisation du patrimoine culturel et de l’économie locale

Les traditions culturelles et les savoir-faire artisanaux jouent un rôle fondamental dans l’identité nationale et le dynamisme économique du pays. La promotion de l’artisanat local et du tourisme responsable contribue non seulement à la préservation du patrimoine, mais aussi à la création d’emplois et de revenus pour les communautés.

Le développement économique et social du Burundi est structuré par plusieurs dynamiques interdépendantes. Le pays fait face à des défis structurels majeurs, mais il dispose également de leviers stratégiques qui favorisent sa résilience et son intégration régionale.

Des infrastructures en évolution

L’accès aux infrastructures reste un enjeu clé du développement économique. Le réseau routier et électrique est en cours d’amélioration, mais de nombreuses zones rurales restent difficilement accessibles, limitant les échanges commerciaux et l’industrialisation. Le renforcement des infrastructures de transport et d’énergie constitue un axe prioritaire pour faciliter le développement des activités économiques.

Une pression foncière croissante

Avec une densité de population parmi les plus élevées d’Afrique, l’accès à la terre est un défi majeur. La fragmentation des terres agricoles, due à la transmission héréditaire des parcelles, limite la productivité et la capacité d’investissement des exploitants. La gestion foncière et l’optimisation de l’usage des terres sont essentielles pour améliorer la sécurité alimentaire et la rentabilité des exploitations.

Une agriculture exposée aux aléas climatiques

L’agriculture burundaise, qui constitue la principale source de revenus pour la majorité de la population, est particulièrement vulnérable aux variations météorologiques.

Les périodes de sécheresse et les précipitations irrégulières peuvent affecter les rendements agricoles et mettre en péril la sécurité alimentaire. Le renforcement des techniques d’irrigation et l’adoption de pratiques agroécologiques permettent de mieux gérer ces risques.

Des opportunités à saisir

Malgré ces défis, plusieurs secteurs offrent des opportunités de développement.

L’agriculture durable est encouragée à travers des initiatives favorisant l’agroécologie et l’amélioration des pratiques culturales.

Le Burundi bénéficie également de son appartenance à la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ce qui facilite les échanges commerciaux et l’intégration économique régionale.

Enfin, le développement des énergies renouvelables, notamment hydroélectriques et solaires, représente un levier important pour accroître l’accès à l’électricité et soutenir la croissance économique.

L’accès aux soins au Burundi repose sur un réseau de structures de santé publiques et privées, avec une répartition contrastée entre les milieux urbains et ruraux.

Les infrastructures comprennent des centres de santé communautaires, qui assurent les soins primaires et la prévention, des hôpitaux de district, qui offrent des services plus spécialisés, ainsi que des hôpitaux nationaux et universitaires, principalement situés dans les grandes villes.

Bien que ces structures permettent de répondre aux besoins de la population, leur capacité est parfois limitée par la disponibilité des ressources médicales et des équipements.

Principaux enjeux sanitaires

Les maladies transmissibles constituent une cause majeure de morbidité et de mortalité.

Le paludisme, les infections respiratoires aiguës et les maladies hydriques restent des défis persistants, particulièrement en raison des variations climatiques et de l’accès inégal à l’eau potable.

La santé maternelle et infantile est également un axe clé des politiques de santé publique, avec des efforts consacrés au suivi prénatal, à la vaccination et à la lutte contre la malnutrition infantile.

Des initiatives nationales et internationales sont mises en place pour améliorer la couverture sanitaire. Parmi elles, l’extension des programmes de vaccination infantile, le développement d’unités mobiles de soins pour atteindre les populations éloignées, ainsi que l’amélioration des infrastructures d’assainissement afin de réduire la prévalence des maladies liées à l’eau. La mise en place de ces actions s’inscrit dans une logique de renforcement du système de santé burundais, avec une attention particulière portée à l’amélioration de l’accès aux soins en zone rurale.

Le Burundi compte plusieurs centres urbains qui jouent un rôle clé dans son administration et son économie.

  • Bujumbura, ancienne capitale et plus grande ville du pays, demeure un moteur économique et commercial, notamment grâce à son port sur le lac Tanganyika, qui facilite les échanges régionaux.
  • Gitega, désignée capitale politique en 2019, concentre progressivement les administrations publiques et les institutions nationales.
  • Ngozi et Muyinga, situées dans le nord, sont des pôles agricoles et commerciaux dynamiques, contribuant aux échanges avec le Rwanda et la Tanzanie.
  • Rumonge, en bordure du lac Tanganyika, connaît un essor rapide grâce à la pêche et au développement du commerce transfrontalier.