À Kinshasa : Offrir une nouvelle chance aux jeunes en situation de rue

À Kinshasa, Louvain Coopération collabore avec des centres d’accueil pour transformer le destin des jeunes adolescents et adultes les plus marginalisés.

• Phase d'accueil : Les jeunes sont d'abord stabilisés dans un environnement sécurisé où ils bénéficient d’un accès à des soins de base, d’un appui psychologique, d'une alimentation équilibrée et pour certain d’un logement.
• Formation et intégration : Une fois stabilisés, ils sont accompagnés dans une phase d’orientation afin de construire un projet professionnel viable. Ils suivent ensuite, au sein d’un établissement partenaire de LC, une formation professionnalisante adaptée à leurs talents, leurs envies et aux besoins du marché local (couture, mécanique, menuiserie, coiffure,électricité, soudure etc.). En outre, ils sont formés en entrepreneuriat, en marketing digital, et acquièrent différents soft skills pour soutenir le développement de leur de leur future activité.
• Accompagnement à long terme : Le processus ne s'arrête pas à la formation. Les jeunes sont accompagnés jusqu'à l'ouverture de leur micro entreprise ou placé comme apprenti chez un maître de stage. Pour réussir cette étape, les jeunes sont accompagnés par un expert en entrepreneuriat du centre et le chargé d’insertion professionnelle de Louvain Coopération. Ils sont notamment appuyés dans l’élaboration d’un business plan simplifié. Les jeunes ayant démontré des réelles capacités techniques et présenté un projet entrepreneurial viable reçoivent un kits d’insertion (350$) et une aide financière (garantie locative, loyer) (200$).Ce projet emblématique reflète notre approche globale : répondre aux besoins fondamentaux tout en favorisant une réintégration économique et sociale.

Au Sud-Kivu : Réinvestir la jeunesse dans l'agriculture

L'agriculture, souvent perçue comme peu valorisante par les jeunes, est au cœur de nos actions au Sud-Kivu. Grâce à notre partenariat avec des lycées professionnels agricoles, nous visons à redonner goût à l'agriculture et à en révéler tout le potentiel économique.

• Renforcement des formations : Nous soutenons les écoles et le corps professoral en réhabilitant leurs infrastructures en intégrant des modules pratiques (clapiers pour l'élevage de lapins, propagateurs pour la culture de bananes, etc.) et en améliorant la formation des professeurs notamment en ce qui concerne les pratiques agroécologiques.
• Formation à l'entrepreneuriat : Les élèves bénéficient de cours en gestion et en marketing pour les aider à transformer leur savoir-faire en activité génératrice de revenus.
• Accompagnement des jeunes entrepreneurs : À la fin de leur étude, les jeunes sont suivis dans le lancement de leurs micro-entreprises agricoles, avec des outils et un appui technique.

Pour en savoir plus, consultez notre article : Réinvestir la jeunesse dans l'agriculture.

En Bolivie : Construire un écosystème de l'emploi

Dans le sud de la Bolivie, Louvain Coopération répond au problème du chômage des jeunes, même diplômés, en collaborant étroitement avec les entreprises locales et les autorités.

• Aligner les formations aux besoins des entreprises : Nous travaillons avec des partenaires pour adapter les cursus éducatifs afin qu'ils répondent aux attentes du marché du travail.
• Soutenir les initiatives durables : Les jeunes sont encouragés à se lancer dans des activités respectueuses de l’environnement, notamment dans l’agroécologie et la transformation alimentaire.
• Créer des écosystèmes d'emploi : En réunissant les entreprises, les autorités et les jeunes, nous établissons des bases solides pour un développement économique durable.

Pour plus de détails, découvrez notre article : Créer un écosystème de l’emploi en Bolivie.

En Haiti : Chaque enfant a droit à sa Chance

Le projet mené à Jacmel avec le RESEDH adopte une approche multidimensionnelle visant à intégrer les enfants, leurs familles et leurs communautés dans des actions concrètes de protection et de promotion des droits fondamentaux. En parallèle, il renforce les capacités des partenaires locaux, qu’ils soient issus de la société civile ou des institutions publiques, pour garantir la pérennité des initiatives.

À Port-au-Prince, TIMKATEC (Timoun Kap Teke Chans – "Chaque enfant a droit à sa chance") offre une réponse d’espoir. Ce programme, structuré autour de trois centres, accueille 600 enfants et jeunes vulnérables, leur offrant soutien psychosocial, éducation et formation professionnelle reconnue.

Pour plus de détails, découvrez notre article : Fusion : Les projets de Geomoun à Haïti

Les projets de Louvain Coopération ont permis à des centaines de jeunes et d’adultes de prendre leur avenir en main

• À Kinshasa : Depuis 2023, 104 jeunes en situation de rue ont été accompagnés dans leur insertion socio-professionnelle et la création de leur propre entreprise afin de trouver une place dans la société.
• Au Sud-Kivu : Depuis 2023, 71 jeunes ont déjà bénéficié d’un accompagnement dans le développement de leurs micro-entreprises agricoles grâce à un suivi post-scolaire et aux formations techniques et pratiques.
• En Bolivie : Les formations adaptées ont réduit significativement le taux de chômage dans les zones ciblées.

• Françoise, jeune apprentie en couture à Kinshasa :
  "Grâce à cette formation, je veux ouvrir mon propre atelier. Mon rêve est de devenir une grande modéliste et d’aider d’autres jeunes comme moi."
• John Mboma, éducateur au centre Ndako Ya Biso, Kinshasa :
  "Nous avons réfléchi à mettre en place un dispositif pour aider les jeunes à développer leurs compétences techniques, trouver un métier ou lancer leur microentreprise." John souligne l’importance de s’adapter aux besoins individuels des jeunes et de leur offrir une prise en charge sur mesure, parfois jusqu’à 18 mois après leur formation.
• Kulimushi Bingwa, préfet des études de l’Institut Muku (Sud-Kivu) :
  "Cette formation est un atout pour un avenir meilleur. Elle attire de plus en plus de jeunes car ils apprennent à valoriser leur potentiel et à envisager l’agriculture comme une activité durable et rémunératrice."
• Sergio Martinez, directeur de l’ONG Esperanza Bolivia :
  "Il est essentiel de créer des écosystèmes d’emploi et d’entrepreneuriat pour répondre aux besoins de chaque acteur, tout en soutenant des initiatives durables dans l’agroécologie et la transformation alimentaire."
• Témoignage collectif des jeunes diplômés agricoles (Sud-Kivu) :
  "Grâce au soutien de Louvain Coopération, nous avons pu créer nos microentreprises dans des domaines variés comme l’élevage ou le maraîchage. Ce suivi est essentiel pour assurer notre autonomie économique."
• Alexandra Bataille, éducatrice spécialisée, stagiaire en centre d’accueil à Kinshasa :
  "Ces enfants ont vécu des traumatismes profonds. En les accueillant, en leur donnant accès à des formations et en les accompagnant vers une insertion professionnelle, nous leur offrons une vraie chance de reconstruire leur avenir."

Chaque étape du processus est conçue pour s’adapter aux besoins et au contexte de chaque jeune. Cette approche personnalisée garantit non seulement leur insertion dans le marché du travail, mais aussi leur épanouissement personnel et leur contribution positive à la communauté.

Si vous souhaitez découvrir davantage sur les initiatives d'insertion socioprofessionnelle menées par Louvain Coopération, nous vous invitons à consulter notre journal Devlop’ numéro 17. Dans l’article "Apprendre un métier pour un avenir digne", nous partageons des témoignages inspirants, des chiffres clés et des exemples concrets de nos projets en cours. Explorez en détail comment nos actions transforment des parcours de vie et contribuent à bâtir un avenir plus juste et durable.

Louvain Coopération s’appuie sur une méthodologie rigoureuse et éprouvée pour garantir le succès de ses projets d’insertion socioprofessionnelle (ISP). Ce processus en trois étapes permet d’accompagner les bénéficiaires à chaque phase de leur parcours, du diagnostic initial à leur pleine intégration économique et sociale.

1. Avant la formation : Préparer le terrain pour la réussite

Cette première étape est cruciale pour les jeunes issus de la rue, afin de poserles bases d’une insertion réussie.

• Accueil et orientation : Chaque jeune est accueilli dans un cadre sécurisant où il peut réfléchir à son avenir. Différents tests, menés par des psychologues, aident les jeunes à se connaître. L’accent est mis sur l’identification des talents, des intérêts et des besoins spécifiques. Des ateliers d’initiation permettent de découvrir plusieurs métiers afin d’affiner le choix professionnel.
• Mise à niveau : De nombreux jeunes présentent des lacunes en alphabétisation ou en compétences de base (mathématiques, communication). Des sessions de remise à niveau sont organisées pour combler ces écarts et les préparer à entrer en formation.
• Sensibilisation des familles : Les familles jouent un rôle clé dans la motivation des jeunes. Des sessions de sensibilisation sont organisées pour expliquer les avantages de la formation professionnelle et pour impliquer les proches dans ce processus.

2. Pendant la formation : Construire des compétences solides

Une fois orientés, les apprentis entrent dans une phase pratique et immersive.

• Immersion en entreprise ou atelier : Grâce à des partenariats avec des entreprises locales ou des centres de formation, les jeunes en formation apprennent directement sur le terrain. Cette immersion favorise l’acquisition de compétences techniques spécifiques tout en développant des aptitudes interpersonnelles (travail en équipe, gestion du stress).
• Suivi personnalisé : Chaque apprenti bénéficie d’un accompagnement individuel. Les éducateurs et formateurs évaluent régulièrement les progrès, corrigent les éventuelles difficultés, et adaptent le programme si nécessaire. Cette étape garantit que les apprentissages restent en phase avec les objectifs fixés.
• Formation en gestion et entrepreneuriat : En complément des compétences techniques, les jeunes en formation apprennent à gérer un projet professionnel : élaboration d’un business plan, gestion financière et comptable de base, notions de marketing, etc. Ces connaissances sont essentielles pour leur permettre de lancer et gérer leurs propres activités.

3. Après la formation : Accompagner vers l’autonomie

La réussite de l’insertion ne s’arrête pas à la fin de la formation. Louvain Coopération accompagne chaque futur entrepreneur dans la phase critique du démarrage de ses activités.

• Fourniture de kits de démarrage : Selon le métier choisi, ils et elles reçoivent des équipements adaptés (machines à coudre, outils agricoles, matériel mécanique, etc.), leur permettant de démarrer leur activité dans de bonnes conditions.
• Appui administratif : Les démarches administratives (obtention de permis, création d’entreprise, ouverture d’un compte bancaire) peuvent être complexes. Louvain Coopération offre un soutien pratique pour guider les jeunes entrepreneurs à chaque étape. Parfois, un accès facilité au crédit ou à une garantie locative est proposé pour aider à stabiliser leur projet.
• Promotion des produits ou services : Louvain Coopération aide également les jeunes entrepreneurs à se faire connaître. Cela inclut des formations en marketing, dont le marketing digital, l’organisation de foires locales pour présenter leurs produits, et des conseils pour établir un réseau professionnel.