A Kinshasa, Louvain Coopération soutient un projet de « Réinsertion familiale des enfants dits de la rue ». Après deux années de travail acharné, ce sont plus de 1000 jeunes qui ont été mis à l’abri des dangers de la rue. Des résultats encourageants, même si le défi reste énorme.
Il y a trois ans, Louvain Coopération, avec l’aide de la Fondation Monsengwo et Entrepreneurs pour Entrepreneurs, a décidé de se lancer dans un défi de taille : soutenir et réinsérer les enfants des rues de Kinshasa. Sous ces trois mots des plus communs, « enfants des rues », se cache une réalité qui dépasse l’entendement : l’on estime à 25.000 le nombre d’enfants qui vivent dans les rues de la capitale congolaise. Ils ont fui leur famille suite aux mauvais traitements ou en ont été chassés après des accusations de sorcellerie.
Certains savent à peine marcher. D’autres, plus âgés, peuvent se débrouiller et vivre de petits boulots ou de larcins. Autour d’eux, les pièges de la rue sont omniprésents : drogue, prostitution et violences de toutes sortes peuvent devenir leur lot quotidien. Pour leur venir en aide, Louvain Coopération s’est d’abord associée à l’OEuvre de Reclassement et de Protection pour les Enfants de la Rue (ORPER), qui possède une grande expérience dans ce domaine.
« Une phase pilote a d’abord été mise en place, à partir d’avril 2015 », raconte Antoine Ketikila, consultant Louvain Coopération basé à Kinshasa. « Nous visions alors d’aider 250 enfants, et nous avons finalement réussi à en prendre 311 en charge ! » Suite à ces résultats, Louvain coopération a décidé de poursuivre ce projet jusqu’en 2019 et d’y inclure deux autres structures socio-éducatives locales : Don Bosco Maison Papy et Ndako Ya Biso de la Communauté du Chemin Neuf.