Bénin : transmettre des compétences pour multiplier notre impact
Bénin : transmettre des compétences pour multiplier notre impact
Au Bénin, les producteurs que nous accompagnons abandonnent de plus en plus les intrants chimiques, au profit de solutions organiques. Pour accélérer la transition et toucher plus d'exploitations, la transmissions de techniques et compétences s’organise au sein de Communautés d’apprentissage, entre pairs.
Afin de préserver la santé des agriculteurs béninois et de leurs terres, les équipes et partenaires de Louvain Coopération organisent des formations pour la fabrication de compost, et sur des solutions de lutte biologique. Aujourd’hui, les producteurs et productrices que nous accompagnons sont, pour la plupart, dans une utilisation exclusive de produits organiques. "Mais le problème reste encore entier", souligne Michel Gnon, Responsable Systèmes Alimentaires Durables pour Louvain Coopération en Afrique de l’Ouest, "parce que nous ne touchons qu’une infime partie des producteurs. C’est pourquoi nous avons entamé une approche que nous appelons CEPAP. Il s’agit donc d’établir des communautés de pratiques et d’apprentissage par les pairs, ce qui permet aux producteurs et productrices directement accompagnés de transmettre leurs acquis et leurs bonnes pratiques à leurs pairs."
Eric Arubuga est maraîcher dans la commune d’Athiémé, au sud du Bénin. Il témoigne : "J'ai décidé de faire de l’agroécologie sur mes terres, car c’est une agriculture durable, qui permet de garder la fertilité des sols et d’éviter les maladies liées à l’utilisation d’intrants chimiques. Aujourd’hui, je suis agriculteur pilote, c’est-à-dire que je forme d’autres agriculteurs sur les techniques agroécologiques. Ils viennent plusieurs fois par semaine, et je leur enseigne ce que j’ai moi-même appris. C’est important pour moi de former les autres afin de répandre l’agroécologie dans nos zones, et ainsi maintenir la fertilité des sols et ne pas subir le changement climatique. Aussi, il est important que tous les agriculteurs de la zone travaillent dans les mêmes conditions et que l’on fixe ensemble les prix, pour éviter la concurrence."
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