Burundi : répondre aux grands défis environnementaux du pays
Burundi : répondre aux grands défis environnementaux du pays
Depuis 2023, nous menons un projet visant à favoriser et protéger la biodiversité au Burundi. Il s’agit d’un enjeu essentiel dans ce pays où la pression démographique pèse lourdement sur l’environnement.
Au Burundi, pays très densément peuplé, les ressources naturelles sont soumises à des pressions considérables, qui mènent à une érosion massive des sols, un assèchement et une mise en culture des dernières zones marécageuses. Protéger la biodiversité, c’est aussi préserver – et restaurer lorsque nécessaire – les services écosystémiques qui permettent une production agricole soutenable et qui jouent un rôle dans la régulation des inondations. Cela participe aussi à prévenir les problèmes exacerbés d’insécurité alimentaire, susceptibles de créer de graves tensions entre les communautés.
Dans cette optique, nous menons, depuis 2023, un tout nouveau programme, avec le soutien de l’Union européenne. Il vise à renforcer les organisations de la société civile et à les soutenir dans le développement d’activités liées à la protection de la biodiversité et des ressources naturelles, de l’environnement local et l’assainissement.
80 organisations sélectionnées et renforcées
Nous avons déjà sélectionné 80 organisations de la société civile burundaises, actives dans le domaine de l’écologie. Ces dernières ont pu suivre des formations pour améliorer leurs connaissances en gestion des ressources naturelles et de la biodiversité, en agroforesterie, en aménagement des parcelles agricoles, assainissement…
Par la suite, 16 projets portés par ces associations seront sélectionnés, suivis et financés. Il s’agit d’initiatives répondant aux grands défis environnementaux du pays : gestion des déchets, reboisement, protection et réhabilitation de la faune et la flore locale…
Dans la province de Kirundo par exemple, il s’agit de restaurer la biodiversité en établissant une zone tampon – espace interstitiel du paysage rural, mis en place pour assurer une fonction d’interception et d’atténuation des transferts de contaminants d’origine agricole vers les milieux aquatiques – du lac Cohoha. Cela passerait par la réintroduction d’essences autochtones, la promotion de l’agroforesterie, la matérialisation de zones protégées pour éviter la coupe du bois et permettre le renouvellement des ressources halieutiques. Des arbres fruitiers seront également distribués aux ménages de la zone, pour améliorer la diversification alimentaire des familles et améliorer les revenus par la vente des fruits.
Levée de fonds
Actuellement, nous rencontrons des difficultés pour rassembler les fonds nécessaires au cofinancement de ce projet. En effet, pour disposer des subsides européens, nous devons amener 10% du montant, grâce à votre soutien.
Ces projets tellement importants ne pourront voir le jour que grâce à votre générosité. Nous avons vraiment besoin de vous, de votre solidarité pour les mener à bien et pour débloquer l’argent public qui leur sera alloué.