Se rencontrer, malgré les frontières culturelles
Se rencontrer, malgré les frontières culturelles
Aujourd’hui, nous rencontrons 11 jeunes belges et béninois. Leur point commun ? Une soif de découvertes multiculturelles, de rencontres et d’échanges.
Elzaré, Féno, Camille, Hariph, Valentin, Maurice, Romane, Calin, Justin, Flavie et Céline participent au projet « Double sens ». Les Belges du groupe se sont rendus, il y a quelques mois, au Bénin et, aujourd’hui, c’est au tour des Béninois de découvrir la Belgique. Durant 15 jours, ce petit groupe va parcourir notre pays à travers des visites culturelles et des animations prévues par leurs hôtes.
Le projet « Double sens » est rendu possible notamment grâce au financement du Fonds solidaire de Louvain Coopération et de l'UCLouvain. L’équipe d’Education à la citoyenneté mondiale et solidaire de l’ONG est également impliquée, pour préparer ces jeunes aux chocs culturels qu’ils vont vivre et leur apprendre à faire fi de leurs préjugés.
Pour cela, Fiona, notre animatrice du jour, lance des phrases remplies de préjugés pour faire naître le débat : « Les blancs sont plus riches que les noirs ». « Les femmes sont plus douces que les hommes »... Les échanges sont riches, passionnés et les positions mouvantes. Finalement, les consensus apparaissent, remplis de nuances.
Bientôt un spectacle
Le sens artistique de ces jeunes est un autre de leur point commun. Rappeurs, conteurs, comédiens, danseurs… Ils ont décidé de rassembler leurs talents au sein d’un spectacle qui sera présenté ce vendredi 6 septembre à 19h au Centre Nerveux (Rue de Franquenies 8, 1340 Ottignies). Ils vous y attendent de pied ferme pour un beau moment tout en couleurs et en cultures.
« Pour découvrir comment ils vivent »
Hariph, 25 ans, vient de Cotonou. Il est comédien- conteur et fait partie de l’équipe d’accueil des jeunes belges au Bénin. « C’est la première fois que je viens en Belgique et je dois dire que c’est très différent de mon pays. La culture, la végétation, la nourriture… presque rien n’est pareil en fait. Et c’est vraiment intéressant de découvrir comment les jeunes qu’on avait déjà rencontré au Bénin vivent lorsqu’ils sont chez eux. De connaître leur pays, leur organisation… » Hariph a ardemment pris part aux discussions, qu’il commente : « C’est toujours un peu comme ça quand il y a un débat : on pourrait croire qu’on va se regrouper entre Belges et Béninois, mais pas du tout. Tout le monde se mélange et on se défend les uns les autres pour finalement trouver un point commun et trancher… »